dimanche 31 octobre 2010

Une heure de gagnée… et des kilowatts économisés ?

Aujourd’hui, ce n’est pas seulement la journée des zombies et des sorcières, c’est aussi la journée la plus longue de l’année du fait du passage en heure d’hiver. Cela peut sembler être un cadeau venu du ciel, une sorte de miracle urbain mais c’est un acte bien réfléchi qui se veut vertueux. Nous devons cette modification horaire à un décret du 29 décembre 1975. Ce fut l’une des nombreuses réactions qui ont fait suite au choc pétrolier de 1973 faisant sombrer les sociétés consommatrices de l’or noir dans une crise profonde. Depuis 1998 ce système a été harmonisé au sein de l’ensemble de l’Union Européenne. L’objectif est de faire en sorte que les activités humaines coïncident au mieux avec le rythme du soleil afin de limiter au maximum toutes les formes d’éclairage et d’en tirer des économies. En 2009, selon l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME), ce changement d’heure a permis d’économiser 440 gigawatts/heures en éclairage, soit la consommation annuelle de 800 000 ménages. Bien plus qu’une simple modification, le changement d’heure cherche à associer les intérêts des agents économiques avec les intérêts environnementaux. A la bonne heure ! 

Pourtant, outre les problèmes liés à l’altération des mécanismes biologiques, les opposants à l’heure d’été assurent que l’augmentation des besoins de chauffage le matin au printemps annulerait les économies en éclairage. Les inconvénients d’un tel dispositif seraient supérieurs aux avantages qu’ils apporteraient. Ce dispositif reste tout de même une des mesures environnementales les plus connues de notre quotidien.

FF

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