« Vous êtes, durant une courte période, dépositaires des espoirs de l'humanité".
Il n’aura donc fallu qu’une seule phrase au premier ministre Danois en
ouverture de la conférence, pour rappeler à chacun des participants
l’importance du rôle qu’ils ont à jouer pendant les onze jours qui vont
suivre. Il n’en fallait pas moins pour exprimer l’attente que constitue
ce rendez-vous. En effet, douze ans après Kyoto, et deux ans après la
conférence de Bali qui avait ouvert le bal des négociations, tous les
regards sont désormais tournés vers Copenhague où les difficultés
seront nombreuses pour parvenir au but ultime : un accord contraignant.
Si ces deux ans de négociations n’ont pas encore débouché sur un accord
entre les différents pays et surtout entre les pays du Nord et ceux du
Sud, on peut néanmoins se réjouir de la naissance d’un nouveau
courant : « Le Hopenhague » (http://www.hopenhagen.org/home/map).
Ce courant traduit littéralement par « le port de l’espoir » symbolise
tout ce qu’il y a de plus beau dans un tel événement : La prise de
conscience du genre humain qu’il faut agir ensemble pour affronter un
problème qui nous concerne tous.
Quelle sera le résultat de cette conférence? À l'heure actuelle, les questions sont nombreuses mais ce
mouvement porte tout l’espoir que place l’humanité dans le sommet, pour
amorcer un tournant en faveur d’un mode de vie durable. Bien sûr, il
s’agit à l’origine d’une opération de communication lancée par les
Nations Unies, mais ce mouvement est véritablement en train de créer
une communauté mondiale, réunie autour de la cause environnementale et
symbolise parfaitement l’absence de frontière dans ce domaine.
M.
Rasmussen a donc parfaitement introduit le sommet et il n’appartient
désormais qu’aux acteurs de se sentir envahis par l’ « Hopenhagen » et
de concrétiser les attentes placées en eux. Le compte à rebours à
commencé. Il reste donc onze jours pour permettre au Ministre Danois de
clôturer le sommet par la phrase que tout le monde attend :
« L’humanité a placé tous ses espoirs en vous… et vous lui avez donné
raison »
D.R
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire