mercredi 16 décembre 2009

Sentiment étrange ce soir au Bella Center. L'heure est au découragement. Si un accord est adopté (personne n'en doute), la radicalisation des positions n'a guère permis d'avancer et parfois même conduit à reculer. Des crochets, options, notes de bas de page ont été réintroduits dans les projets de texte. La présidence danoise est très contestée. Les processus de négociations imposés par la présidence conduisent à une mise à l'écart d'un grand nombre de délégations. L'essentiel est discuté en bilatéral, négociations et consultations informelles. De même, les ONG ont le sentiment d'être marginalisées comme jamais dans une COP climat. La gestion de l'accueil et des accréditations des ONG laisse pour le moins à désirer (longues queues, accueil aléatoire mais dans l'ensemble de plus en plus restreint, absence d'information, fermeture des stations de métro, blocages de l'accès au site etc.). Ces conditions ont généré de très vives tensions, manifestations. Des interpellations en masse ont eu lieu aujourd'hui. Avec les ONG aussi la tendance est à la radicalisation... A l'heure où nous écrivons ces lignes la COP s'apprête à reprendre... avec un texte de négociation considéré comme inacceptable par les pays en développement aussi bien par son contenu que par le processus dont il résulte. (équipe CERIC à Copenhague)

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